exposé sur michel de montaigne
De 1556 à 1570, Montaigne occupe les fonctions de Magistrat au Parlement de Périgueux, puis à celui de Bordeaux. Sa fonction l’amène à s’occuper également des questions politiques et Montaigne fréquentera la cour.
Montaigne ne rédigea qu’une seule œuvre, mais la portée de celle-ci est telle que son auteur n’a rien à envier aux autres penseurs. Trois thèmes dominent dans sa philosophie. Il s’agit du scepticisme, la nature et la subjectivité. Les sujets touchés dans les Essais sont aussi divers que variés : politique, religion, ainsi que l’histoire.
Montaigne est d'abord un héritier de l'humanisme, ce mouvement d'idées qui culmina en Europe au XVI°s, et qui place au-dessus de toutes les valeurs la personne humaine et la dignité de l'individu. L'humanisme en tant que mouvement visant à renouer avec certaines valeurs de l'Antiquité fait partie intégrante de la Renaissance.
En analysant son monde, il invite également celui qui le lit à faire de même.
Il s’oppose clairement au dogmatisme tant de la religion, l’éducation, que de la science ou la philosophie. Malgré son éducation catholique, Montaigne est le premier philosophe de son époque qui fait preuve d’un raisonnement purement critique et surtout laïque. Il s’oppose, par exemple, aux massacres des amérindiens par les Espagnols et défend la tolérance religieuse.
Montaigne, philosophe du XVIe siècle, est un précurseur de la modernité philosophique (qui advient au XVIIe siècle avec Descartes). Précédant l’avènement de la rationalité cartésienne, sa philosophie est marquée par le doute et le scepticisme. C’est à ce scepticisme que répond la tentative cartésienne de « fonder » notre connaissance sur un axiome indubitable, le cogito. Comme chez Pascal et Kant, ce scepticisme