Après la crise économique de 1929 et la seconde guerre mondiale, la communauté internationale exprime une volonté commune de mieux gérer et réglementer le commerce international.
Ainsi en 1948, le GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) est crée. Le grand principe du GATT est de lutter contre les obstacles du commerce, en baissant les tarifs douaniers, tout cela dans le but de favoriser le libre échange.

Les accords du GATT que l’on appelle cycle ou round se font sur la base du volontariat des états. Lors du premier cycle en 1948 il y’avait 23 pays signataires. Le dernier cycle du GATT : l’Uruguay Round, a duré huit ans a réuni 125 pays. C’est ce dernier cycle qui a porté sur différents thèmes parmi lesquels l’agriculture, mais surtout la propriété intellectuelle, l’exception culturelle et le commerce des services… qui a donné naissance à l’OMC (organisation mondiale du commerce) en avril 1994 lors de la conférence de Marrakech.
Les principales différences entre le GATT et l’OMC résident dans le fait que le GATT n’était pas reconnu juridiquement comme organisation internationale contrairement à l’OMC mais aussi que le GATT visait surtout à régir le commerce de marchandises, alors que l’OMC va aussi s’attaquer au commerce des services.
Aujourd’hui le GATT existe en tant qu’accord au sein de l’OMC.

Le 20 Octobre 2005, 148 pays adoptent la convention sur la diversité culturelle de l’UNESCO. Convention, à laquelle se sont fermement opposés les Etats-Unis. L’objectif de celle-ci est de donner un statut juridique à la culture, pour mieux pouvoir lutter contre les règles de l’OMC dont l’objectif est la libéralisation progressive des biens et des services culturels.
Jusqu’à ce que cette convention soit adoptée, seule la notion « d’exception culturelle » protégeait la culture des règles de l’OMC.
Grâce à cette convention les pays entendent désormais mieux protéger les services audiovisuels car c’est surtout de cela dont il s’agit de la libéralisation de ce