Exposé
A. La Guadeloupe et ses richesses.
L'agriculture est un secteur important de l'économie guadeloupéenne. Environ 1/3 de la surface totale de l'île est consacrée à l'agriculture, qui est composée essentiellement de cannes à sucre et de bananes. Ces produits sont commercialisés exclusivement en France et en Union Européenne.
La banane représente près de 25 % des exportations en valeur. Le sucre est la seconde production locale. Cependant, la Guadeloupe doit affronter la concurrence des pays d'Amérique latine qui bénéficient d'un faible coût de main d'œuvre. Le secteur agricole est donc en difficulté. Il subsiste grâce aux aides et au protectionnisme de la Métropole qui est le débouché principal des bananeraies de la Guadeloupe.
Si le bananier a de tout temps fait partie du paysage, ce n’est qu’à partir du 20eme siècle qu’il y a pris une importance économique. Jusqu’en 1950, les exportations de banane, produit de luxe, restèrent anecdotiques. Après la guerre, les consommateurs prirent de plus en plus goût à la banane qui apparut comme une solution de remplacement à la culture sucrière. Les exploitations se multiplièrent, en 1962, le général De Gaulle imposa des quotas sur le marché français de la banane et en réserva les 2/3 à la Martinique et à la Guadeloupe. Cette manne fit de la banane le nouveau pilier de l’économie guadeloupéenne.
Progressivement, la culture de la banane a remplacé celle la canne à sucre sur des terres mieux appropriées à sa culture et chez les petits exploitants pratiquant la polyculture. L’essentiel des exploitations se trouve se trouve en Basse-Terre(80o/o), mais les exploitations qui se sont développées en Grande-Terre donnent des résultats très prometteurs .11o/o de la surface agricole de la Guadeloupe sont consacrés à la culture de la banane, soit à peu près 5 750 hectares. Depuis 1981, la surface bananière a reculé de 32o/o Le rendement moyen à l’hectare se situe autour de 20