exposé
I. ’Europe, garant de la protection des minorités ?
A. La place des minorités dans la législation européenne
La question des minorités s’individualise devient centrale après la PGM. Les pays qui hébergeaient des minorités ont été visés par la SDN pour mettre en place un système de protection des droits des minorités après le démembrement de structures impériales :
Par exe. après la chute de L’Empire Autriche-hongrois ,la Hongrie perd 67.3 %de son territoire et Allemagne 88.000km2. Après la 2e guerre mondiale on assiste à une homogénéisation des sociétés basée sur l’expulsion «en Pologne, en Tchécoslovaquie et en Hongrie, des transferts et échanges de de populations qui touchent principalement les Allemands, les Slovaques et les Hongrois. Aussi l’éclatement de l’empire ottoman portera sur un transfert de population entre la Grèce et la Turquie.
L’éclatement des empires affectera aussi la Roumanie qui par exemple, qui pour la réalisation de l’unité nationale , par l’union de Transylvanie avec le Royaume de la Roumanie en 1918, sera demandé l’égalité en droits pour toutes les citoyens, inclusivement pour les minorités. Les années qui ont suivi ont été marque par une stagnation de la législation européenne mais après la chute du communisme de certains pays on assiste à une démocratisation de la scène politique et à l’ouverture des frontières. Cette question nourrit des nouvelles mobilisations identitaires dans les pays de l’Europe centrale et de l’est particulièrement.
La question des minorités prend des échos dans les années 1990, avec l'adoption du "Document de Copenhague". Celui-ci engage tous les Etats membres à reconnaître les droits des personnes appartenant à des minorités nationales, et énonce clairement que "les personnes appartenant à des minorités nationales ont le droit d'exprimer, de préserver et de développer