« Faire de la publicité, c’est agiter un bâton dans l’auge à cochons »

Asseyez-vous dans votre fauteuil, devant votre télévision. Allumez-la et zappez pour avoir un aperçu de toutes les chaines. Combien d’entre elles diffusent une publicité ? Faites de même avec votre radio, avec vos journaux favoris, regardez dans la rue autour de vous. La publicité est présente partout. Elle vous côtoie à chaque instant qui passe, à chaque pas que vous faites. Et ce depuis de nombreuses années. Si elle existe depuis si longtemps, cette publicité, c’est que ça fonctionne. Donc que les gens réagissent et achètent les produits vantés par toute cette pub. Or ces produits ne sont pas spécialement nouveaux ou sont volontairement valorisés plus que ce qu’ils ne devraient. Dès lors peut-on dire que faire de la publicité, c’est inciter le consommateur à acheter toujours plus des produits dont il n’aurait pas l’usage, car toujours pareils ? Pour répondre à cette question, on verra ce que la pub peut nous enseigner, en quoi elle peut nous épanouir et aussi sur quels points elle se révèle négative.

Comme dit précédemment, la publicité peut être une manière sensibiliser les gens, de les prévenir sur certaines situations, parfois fort graves. Ainsi, on peut s’ouvrir, sortir de notre bulle, s’épanouir sur des sujets qui nous étaient inconnus ou qui nous semblaient loin de nous. Prenons comme exemple, la publicité qu’il y a eu pour nous prévenir sur la cause du SIDA. Des trèfles à quatre feuilles, des fers à cheval et autres porte-bonheur dansaient en chantant une chanson que même s’il porte-bonheur, ils ne protègent pas de cette maladie et que la meilleure solution restait le port du préservatif. Cette pub a donc permis à des gens peu informés sur le sujet de se rendre à quel point il était nécessaire de se protéger durant leur rapport amoureux. D’autres exemples sont les pubs qui rappellent de faire des contrôles réguliers pour le cancer du sein ou de faire le vaccin