Faire une perle d'une larme
Définit pour toi les caractéritiques d'une perle et vois si cela s'applique aux poèmes que tu étudies.
Chez BAudelaire comme Rimbaud où le poème se complaît généralement dans l'image violente, la question est très problématique: la perle au contraire présuppose que l'on fait quelque chose de joli, bien poli, qui ne fait pas de vague en somme. Or chez les deux auteurs (et même chez Apollinaire), on n'obtient pas vraiment cela.
CHerche une définition du lyrisme dans un dictionnaire, puis dans une ENCYCLOPEDIE (le dictionnaire sera trop léger). Ensuite puisque tu te demandes dans quel ordre procéder: commence par lire tes quatre poèmes, c'est vraiment d'eux que tu dois parler. Ensuite, crayon en main et fluos en poche, fait des repérages dans tes textes: des champs lexicaux, des personnifications, ... vois vers quoi vont les textes, ce qu'ils cherchent à faire éprouver au lecteur et ensuite demande toi si ça colle avec ce que dis ton sujet: "faire une perle d'une larme", rendre beau la souffrance.
Enfin pour le plan, tu dois "discuter" c'est-à-dire sans doute faire un plan dialectique: en gros 1) Le poète cherche à faire à rendre belle la souffrance
2) oui mais en fait est-ce la souffrance qu'il faut rendre belle ou l'image violente. est-ce que ce n'est pas n'importe quel objet que le poète cherche à rendre beau? (là tu pourrais même aller voir les poèmes de Francis POnge, Le PArti pris des choses, ça t'aiderait beaucoup)
3)... là, à toi de trouver quelque chose qui te permette de réconcilier les deux points de vue en trouvant une troisième