Séance 3 : Les fausses confidences de
Marivaux
I. Le théâtre au XVIIIème siècle

• Au XVIIIe siècle, la tragédie classique continue à avoir du succès. On joue

•

aussi des comédies qui peuvent transmettre une critique sociale (idée des
Lumières) ex: comédie de Beaumarchais, le mariage de Figaro, où il remet en question la rigidité des hiérarchies sociales.
Au XVIIIe siècle se développe aussi le drame bourgeois ☛ genre nouveau intermédiaire entre comédie et tragédie : - moment très pathétique
- fin heureuse

II. Marivaux :

• 1688-1763
• Polygraphe (journaliste, romancier, théâtre)
• Caractéristiques : attentif à la psychologie des personnages, à la manière
•

dont ils expriment leurs sentiments surtout amoureux.
Le « marivaudage » : discours amoureux extrêmement indirecte où les personnages se plaisent sans l’avouer.

Lecture analytique : Fausses confidences Marivaux
Problématique : De quelle manière Dorante est-il aidé par Dubois pour séduire
Araminte ?
I. Dubois un valet exceptionel
A. Dubois, le personnage central de la scène

- Dubois est au service d’Araminte, cette hiérarchie est soulignée par le
-

vouvoiement/tutoiement et les apostrophes « Mme » l.33
Dubois domine la scène, ses répliques sont plus longues
Les répliques d’Araminte ne font pas avancer l’action, elle se contente de réagir : répliques brèves + ponctuation expressive qui souligne que Dubois l’intéresse.
Dubois prodigue ses conseils :
« Il y aura de la bonté à le renvoyer » emploi du futur et non du conditionnel, comme si Dubois était sur qu’elle allait le renvoyer avant même d’avoir évoqué cette solution. Dubois veut voir si A est intéressée. « Oui mais vous ferrez un incurable Madame »
- concession très brève. La conjonction de coordination souligne que Dubois tient à imposer son point de vue.
☞ Dubois fait en sorte qu’A prenne la décision qui lui convienne : garder Dorante. Il sert donc ses intérêts et ceux de son maître.
B. Dubois ancien valet de Dorante

- Dubois rappelle son statut, il