Dylan Crochon TL

Philosophie

Faut-il enterrer le passé ?

En présence continuelle d’une dimension temporelle révolue et irréversible, celle-ci pèse sur l’homme comme étant un lourd fardeau. Constamment l’homme sera englouti par le passé de ses ancêtres mais aussi par le sien, il ne peut y faire grand-chose si ce n’est d’accepter celui-ci et d’apprendre à vivre avec. Le passé est la seule dimension temporelle qui reste gravé dans le cours du temps, une sorte de cicatrice corporelle indélébile après une intervention médicale, certes on en fait l’impasse avec le temps mais dès qu’on se regarde dans un miroir , elle est là et elle le restera toujours témoignant d’une vie ou des événements antérieurs . Doit- on accuser la mémoire d’être fidèle ? Ou bien serait-on dupe à l’idée d’oublier des événements réels qui sont purement rationnels et qui ont eu un impact sur notre vie ? Ne faudrait-il pas apprendre à vivre avec son temps ? Nous sommes les premiers témoins d’une vie que l’on pourrait qualifier d’injuste si l’on se réfère au passé, il ne peut échapper à personne car l’homme est par essence un être historique qui paradoxalement vit avec son temps, l’humanité a un passé, une histoire, ignorer cette histoire c’est réfuter l’idée de ma présence dans le monde, renier la question du ‘ Pourquoi je vis ? Qui je suis ? ‘ L’homme doit prendre conscience qu’il est le seul à posséder une histoire, une évolution à travers le temps qui n’est pas sans conséquences, vivre sans passé, sans histoires, c’est vivre dans la désillusion la plus sombre. Excepté l'homme, aucun vivant ne se souvient de ses ancêtres, aucun vivant ne peut parler du possible, de l'avenir. L'homme a donc une responsabilité morale à tenir compte de l'histoire, à l'étudier, à la transmettre. Les aléas de la vie font que l’homme est confronté