Faut-il apprendre à être soi-même
Remarques: Il ne peut pas y avoir de réponses définitif dans l'introduction. Il ne peut y avoir de questions dans la conclusion.
- Faut-il? → nécessite pour qui? (pour soi, pour autrui → société)
- Apprendre? → acquis → culture; ou inné → naturel (dès la naissance)
- Être soi-même? par opposition à l'apparence; → identité, unicité, qui reste le même à travers la multiplicité de mes représentations.
- Soi-même? par opposition à autre que soi, comme les autres; cf; le moi → existence → sortir de soi, projection dans le monde, l'esprit ( opposition vie → biologique, physiologique)
Introduction: Cette question semble d'emblée placer l'Homme dans une réflexion d'ordre existentiel voire métaphysique. En effet, le problème pour un individu de savoir si il se connaît et surtout de savoir si il est lui-même est récurrente pour tout être doué de conscience. Pouvons-nous vraiment être nous-même? Dès lors être soi-même en tant qu'être sincère qui assume son identité apparaît comme un devoir. Et c'est d'ailleurs bien cet impératif moral qui semble être souligné par le «faut-il» de l'énoncé. Obligation moral envers nous-même. Or être n'est pas avoir et seul ce qui s’acquière peut prétendre s'apprendre. L'être peut-il vraiment être considéré comme un objet de connaissance quelconque? En effet, «être soi-même» est une expression ambiguë qui suppose qu'on pourrait être autre chose de soi-même. C'est-à-dire littéralement aliéné, c'est-à-dire emprisonné dans l'impossibilité même d'extériorisé son être. De fait, être soi-même apparaîtrait comme l'expression même de ma liberté. En étant moi-même je serais donc fidèle à ce que je crois être mais surtout à ce que je choisis d'être. Être soi-même en tant que condition de possibilité et de réalisation de ma liberté apparaîtrait des lors comme un impératif qui ferrait écho à l'injonction socratique «connais-toi toi-même».
I – Comment apprendre à être ce