Faut il avoir peur de ses désirs?
La vérité est définie comme la conformité entre un jugement et un état de fait, c'est-à-dire une réalité. De sa définition, ce qui est vrai devrait être éternellement ainsi. Cependant de nombreuses propositions n’ont été admises qu’après avoir été prises pour de absurdités. C’est le cas de Galilée, qui a été brûlé par l’Inquisition pour avoir dit que la Terre tournait autour du Soleil. Donc, ce que nous croyons réel aujourd’hui sera réel perpétuellement? Du fait de la définition déjà donnée de ce qu’est la vérité une première réponse serait oui, cependant certaines propositions ne sont pas vraies toujours et se retrouvent un jour contestés par l’apparition d’un contre-exemple. Finalement nous essaierons de donner une solution à la problématique qui nous est posée.
L’homme cherche naturellement des vérités qui érigent son Univers. C’est en effet à l’issue de l’insécurité qu’il ressent face à l’ignorance qu’au fur et à mesure des temps de nombreuses propositions ont été émises. C’est pour cela que dans le mythe de la caverne Platon suggère de détourner le regard du monde sensible pour l’orienter vers une connaissance d’ordre rationnel : « l’âme ne raisonne jamais mieux que quand elle s’isole en elle-même ». La vérité ne pourrait donc être atteinte qu’indépendamment des perceptions, par des raisonnements mathématiques, logiques, ce qui garantirait donc sa validité pour toujours. Ce serait le cas d’Aristote qui croit à la démonstration syllogiste. Sa méthode est basée sur la liaison des de deux prémisses ; une majeure et une mineure, qui donneraient lieu à une conclusion incontestable, qui ne peut pas être ni être autre. D’autre part, pour atteindre des vérités il faut passer de la démonstration donc par la raison et les confirmer par l’expérience. Dans ce cas-ci Claude Bernard, dans Introduction à la médecine expérimentale, propose une méthodologie qui