Faut il defendre les faibles ?
Il sera alors question de voir que défendre le faible bénéficie à autrui puis dans certains cas la défense du faible n’est pas forcement une bonne chose.
Le faible est celui qui possède une condition humaine inégale. En effet pour quelle raison un individu devrait en aider un autre plus faible que lui ? La pitié est un sentiment qui nous rend solidaires des autres lorsqu'on les voit souffrir. Il s'agit d'un sentiment d'identification avec l'autre qui, par le biais de cette empathie, le fait de pâtir comme l'autre, commande de l'aider pour abréger ses souffrances. Selon Rousseau « C'est elle qui nous porte sans réflexion au secours de ceux que nous voyons souffrir », ainsi la pitié provoque une solidarité partagée des hommes qui seraient tous capables d'éprouver ce même sentiment inné. En aidant l'autre, on ne répond pas seulement à l'instinct de conservation individuel, mais à celui de l'espèce. La pitié procède comme la loi de l'état social, mais à l'état de nature c'est-à-dire qu'elle régule les relations entre les hommes en l'absence d’institution. Elle procède comme un impératif, ne violentant pas l'homme. Ainsi, celui qui se trouve en situation de force, « un homme armé » par exemple, par rapport à un être plus faible comme un « enfant » ou « un vieillard », limitera cette inégalité physique naturelle par ce sentiment et freinera son injustice en lui prenant par exemple ce qu'il vient d'acquérir. Donc la