Faut il penser le temps comme ce qui s'ecoule?
On a naturellement l’impression que le temps s’écoule. On a des moyens de mesurer cet écoulement, le plus représentatif étant le sablier, ou l’écoulement du temps est représenté par l’écoulement du sable. Tous les jours on voit les choses vieillir, grandir, changer et mourir. Cependant c’est justement cette perception du temps qui angoisse. On n’a aucune certitude sur le futur sauf la mort. Ce manque de sécurité sur l’avenir et la conscience de la mort : éminente mais qui surprends font ils notre existence tragique ? Faut il penser le temps comme ce qui s’écoule ou il y a-t-il une autre manière ?
L’angoisse du temps est un phénomène bien connu, mais la réponse est aussi bien fameuse : Doit on croire aux Dieux ? La religion est elle une vraie réponse ?
On répondra à cette question en trois parties. Premièrement on verra en quoi l’écoulement du temps est tragique. En deuxième partie on ver a la réponse qu’apporte le temps subjectif et finalement on verra la question religieuse.
1) La tragédie de l’écoulement du temps
La question posée demande premièrement de définir le temps. On peut donc remarquer qu’une définition classique du temps existe déjà: Le temps est un écoulement irréversible, successif et continu d’instants.
Si on admet cette définition on accepte que la réponse à notre question soit positive : le temps est un écoulement. En plus on trouve une définition pour le « ce » de la question : c’est l’instant. Cette admission entraine évidemment des nombreuses conséquences.
Si le temps est un écoulement d’instants une première conséquence est liée au présent. Si le temps s’écoule dans une direction du futur vers le passé le futur deviendra nécessairement passé et le passé deviendra toujours plus lointain. Le présent quand a lui devient illusoire, il disparait tout le temps, deviens toujours passé. Un instant remplace nécessairement l’autre. On ne peut pas savoir quelle est la durée