Problématique: faut-il vraiment renoncer à la liberté ou bien, au contraire, la conserver à tout prix?

Introduction: D'un coté, renoncer à la liberté n'est pas envisageable car "faut-il" renvoie à une idée de contrainte, imposée ou voulue, alors que la liberté évoque une absence de contrainte: donc les deux termes sont antinomiques. Cette incompatibilité se renforce d'autant plus que l'expression "renoncer" signifie se dispenser, dans le sens de ne plus avoir besoin. Comme le malade, une fois guéri, renonce à prendre ses médicaments. Et si le malade peut renoncer aux soins, il ne peut renoncer à la santé puisque c'est ce qu'il recherche ou souhaite retrouver. Pour la liberté c'est la même chose. C'est en effet à la servitude à quoi on pourrait renoncer mais pas à la liberté puisque sans liberté nous ne saurions pas ce qu'est la servitude comme le malade ne saurait pas ce qu'est la santé s'il avait toujours été malade. Donc, la liberté, il faut y croire à tout prix comme les révolutionnaire de 1789 qui prônaient ce radicalisme: la liberté ou la mort !

Plan de la dissertation:

I- A priori il faut vraiment renoncer à la liberté:

A/ Par nécessité psychologique: privilégier la sécurité à la responsabilité. B/ Par contraintes sociales: renoncer à la liberté permet une vie sociale paisible. C/ Par constat négatif: La liberté est une illusion.

C'est donc par contrainte que l'on renonce à la liberté mais renoncer n'est pas abandonner complètement la liberté. On peut la retrouver.

II- Ca dépend il est parfois nécessaire de renoncer à la liberté:

A/ Quand on ne peut pas choisir. B/Quand on ne fait pas ce que l'on veut: c'est à la volonté que l'on renonce dans la liberté. C/ Quand on obtient une liberté plus grande que celle que l'on a déjà.

C'est par accident et selon les circonstance que l'on est amené à renoncer à la liberté. Néanmoins en redéfinissant la liberté comme une puissance plutot que comme un bien séparable de l'être