Faut-il rémunicipaliser la gestion de l’eau en France ?
- Qui sont ces acteurs privés ?
Il y a donc Trois groupes principaux qui se partagent ce marché : Veolia (Générale des eaux, ex-Vivendi) en tête, avec 39% des parts de marché, suivie de Suez-Ondeo, avec 19%, puis la SAUR (11%). Pour un chiffre d'affaires total d'environ 5,2 milliards d'euros (eau et assainissement) en 2010
Un Modele contesté : Depuis la crise, la gestion de l’eau fait débat. Les Français ne comprennent pas pourquoi ils doivent payer 4 euros le mètre cube dans le Pas-de-Calais et 2,5 euros dans le Tarn. Depuis, des enquetes et des rapports ont démontré la pertinence d’un retour a la gestion publique et donc une remunicipalisation de la gestion de l’eau. En 2006, une étude démontre que les utilisateurs des services gérés par les opérateurs privés paient en moyenne 16% de plus pour l’eau que s’ils avaient affaire à des opérateurs publics. L’UFC/Que choisir parle de 30% d’écart.
Donc, la régie ( gestion publique de l’eau) devient à la mode. Paris, Rennes, Brest, Venelles, Capbreton, Saint-Malo, Le Muret,