Faut-il se connaître soi-même?
Oui. D'ailleurs j'ai trouvé un texte de Dr Yves Moigno qui est intéressantLe besoin, et même le désir irrésistible, de se connaître soi-même, de savoir qui ou quoi l’on est ou n’est pas, correspond exactement au besoin d’identité qu’éprouve tout être humain. C’est du pareil au même, universel et éternelOui, mais pourquoi ce désir, à quoi nous sert-il ? Uniquement à nous différencier d’autrui et à savoir une foule de détails sur notre propre personne, par orgueil ou par vanité ? Il y a un peu de cela, il faut bien l’admettre. La plupart d’entre nous aiment tellement parler d’eux-mêmes, quitte à oublier leurs défauts et à s’inventer des qualités qu’ils n’ont pas. Ou, du moins, à s’attribuer plus de qualités qu’ils n’en ont réellement.Mais ça, c’est secondaire ou même accessoire. L’importance, l’importance primordiale de se connaître a une tout autre raison, infiniment plus essentielle. Laquelle ? Répondre à deux questions que chacun se pose dès lors qu’il a conscience de son existence au monde : qui suis-je ? Pourquoi et comment agir ? Autrement dit, le double problème de l’identité personnelle et de l’action.Or, vraies ou fausses, réelles ou mythiques, efficaces ou inefficaces, les réponses à ces questions nous ne pouvons les trouver que dans notre histoire personnelle. C’est-à-dire dans notre passé le plus récent ou le plus lointain, mais dans notre passé tout de même. C’est donc dans hier que nous cherchons des recettes, alors que nous vivons au présent en attendant demain.Mais à trop fouiller hier pour nous y découvrir, ne risquons-nous pas de nous perdre dans notre passé ? Au risque de ne pas vivre l’instant présent et de nous fermer les portes de l’avenir.Dans un article récent sur ce blog, j’ai montré qu’une quête excessive et inquiète de soi pour découvrir qui l’on est peut nous conduire à nous prendre au piège du passé et nous empêcher de vivre maintenant et demain. Que faire alors ?Renoncer à savoir qui nous sommes, autrement