Sujet : Faut-il toujours plus de croissance ?
Dans le capitalisme, la notion de croissance à toujours été un facteur clé de succès, le paramètre qui est le plus souvent pris en compte afin de témoigner de l’état de santé de l’économie d’un pays. Les états ont donc souvent pour objectif d’aller comme le dit N. Sarkozy aller « chercher ce point de croissance qui nous manque ». Cependant, on peut se demander si le seuls moyens pour les économies est de rechercher jusqu’à l’obsession l’augmentation soutenue et continue du PIB sur une période donnée. En effet, cette croissance est-elle infinie ? Est-il possible de faire toujours plus, toujours mieux ?
En cette période de crise économique mondiale ou les taux de croissance de tous les pays ont baissés, ont peut se demander dans quelle mesure la croissance économique est-elle souhaitable à notre époque ?
Sans devenir une obsession malsaine, il faut remarquer que la recherche de la croissance est ancrée dans notre système et que cette dernière contribue à l’amélioration du niveau de vie et au développement et qu’elle devient donc un facteur nécessaire et découlant du cercle vertueux du progrès technique.

Il apparait donc que la croissance est depuis maintenant au moins deux siècles ancrée dans nos mentalités. Depuis le 19ème siècle et le triomphe du libéralisme, la croissance est le synonyme de capitalisme. Ainsi Paul Bairoch dans « victoires et déboires du Capitalisme » montre que dès le 15ème siècle et la mise en place des fondements de l’économie de marché la croissance est apparue. Cette dernière avait stagné durant tout le moyen âge et c’est son apparition qui a permis le développement de villes comme Florence ou Venise ainsi que l’émergence des grandes villes, les villes marchandes. Dans un passé plus récent il est également possible de citer la période faste des 30 glorieuses. Ces 3 décennies ont connus une croissance d’après guerre très importante dans tous les pays développés. Comme le montre Fourastié