Faut il a tout pris ne pas avoir recours à la guerre ?
Avoir recours à la force signifie l’échec de la diplomatie. L’homme n’a pas su régler ses conflits en parlant et en négociant, il en vient donc à la force. Mais en venir à la force, n’est ce pas revenir à un état primitif, animal où seule la force permet de régler les conflits ? Nous pouvons donc admettre qu’avoir recours à la force est une des faiblesses de l’homme qui se traduit par l’échec de toute négociation. La condition humaine est marquée par la finitude, car l’homme est constitué de besoins et de désirs qui le mène vers des rapports de concurrence et même de conflit avec les autres hommes pour le partage des biens du monde, en vu de sa survie et de la reconnaissance pour la vie commune. La violence de la guerre de tous contre tous est donc inscrite dans la réalité humaine.
La guerre est une invention d’abord cultivée par des nations assemblés pour leur bien commun : « la diète des grec déclara à la diète de la Phrygie et des peuples voisins quelle allait partir(…) pour aller les exterminer si elle pouvait » (extrait du dictionnaire philosophique de Voltaire ; La guerre.)
En effet, la guerre est parfois nécessaire pour se défendre contre un agresseur, réagir si les droits d’un état souverain sont violés… Il y a aussi des violence légitimes,