Faut-il s'abstenir de penser pour être heureux ?
Laurène
TES
Sujet: « Faut-il s'abstenir de penser pour être heureux? »
Le sujet laisse entendre qu'être heureux et donc l'état de bonheur est atteignable et que par conséquent la pensée serait un obstacle à celui-ci. A première vu le fait de penser et donc d'être conscient de sa vie ainsi que de ce qui nous entour semble être un frein sur le chemin du bonheur; bonheur qui rappelons-le est le but ultime dans la vie de tout Homme qui fait appel à une idée de plaisir, de combler tous ses désirs. Si la prise de conscience peut nuire à notre bonheur, sous forme d'interrogations sur l'avenir ou sur des regrets concernant le passé par exemple; il est intéressant de se demander ce que serait un Homme sans pensée et par conséquent sans conscience de ce qui lui arrive ni du monde qui l'entour. Le sujet soulève un paradoxe: pour être heureux il faut avant tout en avoir conscience, or si l'on s'abstient de penser l'on s'abstient aussi de prendre conscience de tout ce qui nous arrive; comme le fait d'être heureux. Dans cette mesure, peut-on dire que l'on est heureux si l'on n'en a pas conscience? Peut-on se délester de toute pensée? Et si l'Homme est finalement un être de pensée par essence, cela n'est-il pas une si mauvaise chose?
I) La pensée, une barrière pour atteindre le bonheur
L'Homme est un « tonneau percé » il ne cesse de désirer et quand il ne désire pas il s'ennuie et pense. Ceci est une bien mauvaise chose car dans ce cas l'Homme peut porter un jugement sur sa propre vie et se rendre compte qu'il est un être finit. Lorsque l'on pense, on prendre conscience de ce que l'on est réellement, de ce qui fait que nous ne sommes que des Hommes.
L'avenir incertain est une source d'angoisse pour l'Homme, ce futur imprécis qui l'attend et dont il ignore tout. Cette idée de la mort qui est l'aboutissement de toute son existence, ces pensée font prendre conscience à l'Homme qu'il n'est pas immortel, que sa vie s'arrêtera un jour et