Faut-il être un imbécile pour être heureux
"Faut-il être un imbécile pour être heureux?"
Dans le monde, beaucoup de débats font rage, qu'ils soient politiques ou philosophiques. Celui qui nous intéresse aujourd'hui est un débat sur lequel nombre de savants et de philosophes se sont penchés. Faut-il être un imbécile pour être heureux? A cette question épineuse, existe-t-il une réponse idéale? Deux interrogations ponctuent notre réflexion, la première étant : "Les naïfs sont-ils joyeux?" et la seconde, son opposé, à savoir :"Le savoir rend-il heureux?"
Un certain nombre de personnes pensent, comme Voltaire, que pour être heureux, il faut être un imbécile, un naïf. Les hommes les plus intelligents de la planète sont les premiers à dire que le savoir n'est pas tout. Albert Einstein, par exemple, bien connu pour la bombe atomique et son théorème de la relativité, a dit un jour : "L'imagination est plus importante que le savoir". Il est donc d'accord sur le fait que la quiétude éprouvée par les imbéciles est plus importante que la connaissance seule. Georges Bernaros, quant à lui, a dit : "La seule différence entre les optimistes et les pessimistes, c'est que le premier est un imbécile heureux, le second est un imbécile triste." Il serait difficile de donner raison à l'un ou l'autre de ces sages hommes. La seule chose sur laquelle ils semblent tous deux parvenus à un accord est qu'il faut être un imbécile pour ressentir la joie et l'accomplissement.
D'autres, en revanche, pensent que le savoir rend heureux ; en découvrant de nouvelles idées, de nouvelles choses, ils découvrent de nouvelles manières de s'épanouir et d'atteindre le bonheur. Par l'instruction, ils atteignent la sérénité. De plus, l'homme est constamment à la recherche de quelque chose de nouveau, que ce soit par curiosité ou par besoin. "Le savoir rend heureux, le savoir rend libre". Pour Michel Serres, le savoir c'est la liberté, plus on en sait, plus on en a.
Personnellement, je pense que le