Louis Pasteur a dit « savoir s'étonner à propos est le premier pas fait sur la route de la découverte. » S’étonner serait donc un comportement humain positif permettant la découverte. Ne pas s’étonner serait-ce donc dangereux pour l’homme ? Faut-il donc toujours s’étonner ? Ou cela peut-il être nuisible ? Pouvons-nous savoir, dans quelles conditions est-il mieux ou non de s’étonner ? S’étonner est la première qualité d’un philosophe. En effet, Aristote affirme que « c’est l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques »
L’être humain s’étonne de faits inhabituels, exceptionnels ou rares, or il est également possible de s’étonner de ce qui nous entoure quotidiennement, de comportements habituels auxquels nous ne savons pourtant pas répondre si nous nous demandons, pourquoi ? Tout pourrait être autrement, alors pourquoi comme ça ? C’est de cette forme d’étonnement que parle Aristote, un philosophe est une personne qui s’étonne de la vie, et surtout qui admet son ignorance pour ensuite comprendre pourquoi ce qui l’étonne, l’étonne.

S’étonner est une source de progrès d’où son importance. En effet, c’est lorsque nous sommes enfants que nous nous étonnons le plus. Nous découvrons le monde, qui adulte n’est plus qu’une simple banalité. Par le biais de l’éducation les enfants n’apprennent quasiment que ce qui est essentiel à la vie, ce que l’on appelle le savoir utilitaire. C’est grâce à leur étonnement permanent qu’ils peuvent développer un savoir gratuit et se développer d’eux-mêmes dans le monde qui les entourent.
Les enfants sont la preuve même que l’étonnement engendre le progrès, c’est pourquoi s’étonner est un devoir, afin d’enrichir notre savoir, incitant donc notre progression et notre développement.
Malheureusement, de nos jours le confort passe avant l’enrichissement du savoir. Nous comptons sur le savoir des autres pour nous guider. Ainsi, si l’étonnement se fait moins fréquent, voir absent, le