Feno
I Des phénotypes à différents niveaux d'organisation du vivant
Voir les exemples sur la drépanocytose et la mucoviscidose
L'ensemble des caractères observables d'un individu constitue son phénotype. Il peut se définir à différents niveaux : moléculaire, cellulaire et macroscopique.
Les différents phénotypes sont liés entre eux; le phénotype moléculaire conditionne le phénotype cellulaire qui a lui même des répercussions sur le phénotype macroscopique.
Les protéines sont toujours impliquées dans la réalisation du phénotype moléculaire.
Une protéine est une grosse molécule constituée d'un enchaînement d'acides aminés dont il existe 20 sortes. L'ordre dans lequel se succèdent les acides aminés le long de la protéine détermine sa forme dans l'espace et ses propriétés : il s'agit de la séquence de la protéine.
Cette séquence détermine la structure et la fonction de la protéine.
II La relation entre ADN et protéine
Un gène est un fragment d'ADN qui code pour une protéine (qui contrôle un caractère précis).
L'ADN est un double brin de nucléotides dont il existe 4 sortes qui diffèrent par leur base azotée : adénine (A), thymine (T), cytosine (C), guanine (G). L'ordre dans lequel se succèdent les nucléotides le long de l'ADN lui donne sa signification, il s'agit de la « séquence »de l'ADN.
La séquence en nucléotides d'un gène code pour la séquence en acides aminés d'une protéine.
En effet, trois nucléotides successifs (c'est à dire un triplet ou un codon) codent pour un acide aminé précis selon un système de correspondance : le code génétique.
Dans ce système de codage, il y a 64 codons pour 20 acides aminés, plusieurs codons désignent le même acide aminé : le code génétique est dit redondant.
A la fin du gène, un codon dit « stop » détermine l'arrêt de la protéine.
Notons que ce système de correspondance est le même chez toutes les espèces : le code génétique est universel.
L'ADN se trouve dans