Ferragus
TRISTAN CORBIERE
LES AMOURS JAUNES
Une très bonne édition est disponible aux Presses Universitaires du Mirail (pour chaque poème, en regard, une exégèse et des commentaires lexicologiques indispensables).
Sinon : La Pleïade ; Poésie / Gallimard (comme toujours, très peu de notes…).
SUR CORBIERE
Le milieu familial :
Le père : Edouard Corbière auquel Tristan voue une grande admiration. ▪ Carrière de marin : il quitte l’école à 14 ans et franchit tous les échelons de mousse à capitaine au long cours. ▪ Activité littéraire intense : - une pièce de théâtre : Les jeux floraux jouée à Brest. - Plusieurs publications : La société des soirées bretonnes ; La guêpe (revue hostile à la Restauration et anticléricale, inquiétée pour ses idées) ; La revue lyrique et anecdotique (revue musicale) ; La nacelle (journal commercial et littéraire de la Seine-inférieure, condamné à amende et prison pour ses idées) ; Le journal du Havre (importante publication maritime) et de nombreuses publications. - Traductions : de 1823 à 1829, Horace, Catulle, Tibulle. Très attaché aux canons classiques, Edouard Corbière se rend vite compte de l’impossibilité pour lui de faire œuvre valable en poésie. - Romans : Le pilotes de l’Iroise ; Le négrier ; Cric-Crac ; Les folles brises ; Le Banian… . Carrière de notable : Président de la Chambre de Commerce de Morlaix ; Légion d’honneur ; pressenti pour la députation après 1848 (il refuse).
Corbière n’est donc pas né dans un milieu indifférent aux courants d’idées, mais dans une famille aux idées progressistes et très dynamique.
Les études de Tristan
Souffrant d’avoir quitté trop tôt l’école, son père le pousse aux études.
A Morlaix puis à Saint-Brieuc et Nantes, il étudie le français, le latin et le grec avec acharnement. La prosodie latine l’attire, il compose des vers latins.
Pour des raisons de santé, il interrompt