Fiche arret arret 6octobre 1992
La Cour d'Appel a debouté la patiente de sa demande. Estimant qu'en l'espèce, la demanderesse a seulement été soumise à un risque, en l'occurrence « le risque de rupture du fil de rétention » entraînant un préjudice corporel qui ne s'est pas réalisé. Elle n'a donc apparemment subi aucun préjudice corporel réparable. Elle se pourvoi en cassation au motif que la Cour d'Appel a meconnu les exigences de l'articles 455 du nouveau code de procédure civile.
Le problème en l'espèce posé a la haute juridiction est: Peut-on engager la responsabilité d'une société pour un produit defectueux alors meme que le préjudice eventuel ne s'est pas réalisé? La Cour de Cassation y répond par l'affirmatif.La Cour d'Appel n'aurait pas repondu aux conclusions invoquant l'existence d'un dommage lié à l'annonce de la defectuosité du type de sonde posée et à la crainte de subir d'autres atteintes graves jusqu'à l'explantation de sa propre sonde. Ainsi, par méconnaissance de l'article 455 du nouveau code de procedure civile elle casse et annule la decision de la Cour