Introduction Denis Diderot né le 5 octobre 1714 fût l’un des principaux représentants de l’esprit des Lumière. Surtout admiré en son temps comme directeur de l’encyclopédie, il est aujourd’hui considéré comme l’un des écrivains les plus innovateurs du siècle des lumières. Il incarne l’esprit par son matérialisme athée, par sa volonté de dénoncer les préjugés et par sa confiance en la raison. Dans son texte Diderot se met en scène un philosophe lui-même rendant visite à un homme absent et qui décide de dialoguer avec sa femme la maréchal, en attendant. La conversation porte sur la religion, sujet sur lequel les deux protagonistes s’opposent : la maréchale est croyante, Diderot est athée. Ce texte se situe vers le milieu de l'Entretien d'un philosophe avec la Maréchale de *. Dans cette partie du dialogue, Diderot cherche à convaincre la Maréchale du caractère néfaste de la religion. Il commence une véritable démonstration sur la religion puis il s'opère une véritable subversion des idées de la Maréchale.
Cette partie du dialogue permet à Diderot d'exprimer sa haine du fanatisme religieux : la religion engendre la haine et fait plus de mal que de bien. Ainsi, il démet le préjugé selon lequel la foi est la condition et la garante de la morale. I) UN DIALOGUE ARGUMENTATIF SUR LA RELIGION

A. Ce dialogue est une discussion respectueuse sur la morale entre une croyante et un athée « Pourvus que je vous entende » => la maréchal laisse entendre que ce n’est qu’une femme et qu’elle ne peut pas comprendre ≠« qu’est-ce que cela ? […] il vaut mieux que nous parlions raison »  retour au jeu de séduction « Si vous ne m’entendiez pas, ce serait bien de ma faute » Discours naturel entre une femme un homme. Là Diderot agit comme un gentleman  détente de l’atmosphère, totale respect du locuteur « Je ne me suis guère occupée qu’à pratiquer l’Evangile » : négation restrictive : La Maréchal minimise Celle-ci souhaite comprendre les raisons de