Fiche de lecture du roman de barjavel
On revient alors sur la période de la fin de l'occupation allemande en France. À Douai, André et Jacques sont de bons amis. Sur une impulsion, ils vont donc faire exploser un poste de commande d'aiguillage ferroviaire. Pour cela, André placera l'explosif pendant que Jacques attirera l'attention du gardien. Le poste de commande n'était pas vide, et le vieux cheminot présent ne s'en tire pas très bien. Mais les deux hommes ne vont le savoir que plus tard.
Le soir même, les deux hommes fêtent leur « victoire ». Les Allemands font alors irruption et prennent les deux hommes, ainsi que plusieurs autres personnes du village pour faire un groupe de quatre otages qui seront fusillés si les auteurs du méfait ne se dénoncent pas. Pour prison, ils sont jetés dans un puits argileux situé sur une carrière. Leurs compagnons d'infortune ne les croiront même pas quand ils leur avoueront être les coupables. Pour les sauver, il ne leur reste que la pitié du cheminot qui est mourant sur un lit d'hôpital et qui va prétendre être le responsable de l'explosion, mais aussi Bernd, un soldat allemand qui, plein d'humanité et d'humour, les aidera à surpasser ce moment grâce à ses clowneries... Au retour dans la salle de spectacle, le petit garçon voit d'un autre œil son père refaire les clowneries de ce soldat allemand et comprend ainsi le sens de cette vocation, qui est loin de paraître aussi ridicule qu'il le pensait.
Le roman[modifier]Le jeune