Fiche de lecture, la mondialisation, la grande rupture (2007) ca michalet
II. L’impact de la mondialisation sur les échanges
L’impact de la mondialisation sur les échanges est le reflet des délocalisations industrielles. Les transformations qui en résultent remettent en cause les théories classiques :
- les échanges intrabranches et intrafirmes qui se développent (échanges de biens intermédiaires et de composants) contredisent les théories de « spécialisation internationale ».
Ces nouveaux échanges sont le résultat des délocalisations des activités industrielles et sont déterminés par les stratégies des FMN (approche microéconomique) et non par les avantages des nations.
La montée des flux intrabranches :
Flux intrabranches : se développent à l’intérieur même d’une activité industrielle, à l’X° comme à l’M° (rupture avec la théorie de la spécialisation)
. augmentation de l’importance de ces flux depuis mi 90’.
France : commerce intrabranche et intracommunautaire est « un trait structurel » (environ 60% en volume).
Les échanges intrabranches horizontaux :
Horizontal : les produits appartiennent au même secteur d’activité et interviennent entre des économies comparables. Le consommateur s’y intéresse indépendamment du prix (produit nouveau au différencié). S’effectuent entre pays à haut niveau de revenu (UE, USA et Japon).
De nouvelles théories en découle (E.HELPMANN, P. KRUGMAN) :
- importance de la différenciation des produits et des économies d’échelles (différences de coût).
Les échanges intrabranches verticaux :
Vertical : les mêmes produit peuvent aussi être échangés entre pays très différents. . échanges entre PDEM et PED : différenciation se fait sur les différences de qualification du travail. Permet d’exporter des produits moins avancés mais moins chers et d’importer les mêmes biens, mais plus perfectionnés (ex du commerce avec les PECO). . échanges entre économies aux écarts de développement encore plus