Fiche de lecture Les douces violences Christine schul
REMEDIER AUX
DOUCES VIOLENCES
Christine SCHUHL
1) Préface
L’évolution des structures petites enfance
Dans les années 60 : elles étaient de « simples modes de garde »
Dans les années 70 : elles étaient des lieux d’éveil et de socialisation
Dans les années 80 : elles étaient des lieux de « prévention »
Dans les années 90 à aujourd’hui : elles sont des lieux de « soutien à la fonction parentale »
Les formations pour le personnel n’ont pas suivies aussi vite que tous ces changements.
De plus, les parents ont une totale méconnaissance des métiers de la petite enfance.
Les deux parents travaillant, nous rencontrons de plus en plus souvent d’enfant « tout puissant » qui ne connaît pas de frustrations (ses parents le voyant peu…), qui a donc du mal à suivre le rythme de la collectivité où il faut partager en permanence avec d’autres.
Les parents s’appuient énormément sur le personnel et est très en demande (conseils, exigences…) d’où certaines pressions par moments ressenties par les équipes.
Tout cela peut amener à des dérives professionnelles que nous appellerons DOUCES VIOLENCES.
Celles-ci ne sont pas excusables mais elles sont compréhensives.
2) Introduction
L’enfant est reconnu comme une personne en devenir
1989 :
La convention internationale des droits de l’enfant le reconnaît comme une personne à part entière.
1990 :
Les théories sur l’accueil du jeune enfant en collectivité prennent le relais (éveil, stimulation de l’enfant, aménagement de l’espace).
Des outils comme les réunions d’équipe ou encore les projets pédagogiques, construisent les pratiques professionnelles autour de l’enfant.
Des pratiques qui interrogent Au-delà de la théorie, une pratique quotidienne est en place. Les habitudes et la routine ont pris le dessus. Les paroles à l’enfant ne sont pas toujours positives. Les gestes sont