Fiche de lecture - mondialisation de la communication
Le système économique capitaliste est indéniablement à l’origine de la mondialisation. En effet, ce système doté d’une capacité de croissance sans limite à poussé les économies nationales à se tourner vers l’extérieur pour étendre et diversifier leurs échanges.
Dans cet article, les auteurs retracent le processus de mondialisation et l’accélération de la mondialisation de la communication liée à la déréglementation américaine des télécommunications, avant de mettre en lumière les dualités et les fractures de ce phénomène. Les auteurs nous amènent ainsi à réfléchir sur le véritable sens de la mondialisation de la communication : Le surdéveloppement des technologies n’a-t-il pas provoqué un désintéressement et un abandon progressif de la véritable vocation des TIC ?
I. L’avènement de la mondialisation de la communication
Dans la première partie de l’article, les auteurs retracent le long processus de la mondialisation : La montée en puissance du capitalisme américain après la seconde guerre mondiale et les accords de Bretton Woods (1971) sont à l’origine de l’apparition des premiers fondements de la mondialisation.
Alors que la mondialisation industrielle se met en place, la mondialisation de la communication s’amorce naturellement. En effet, les auteurs expliquent que les échanges suscités par la mondialisation sont lié à la communication puisque dans tout échange, les relations humaines et sociales interviennent inévitablement.
La mondialisation de la communication est apparue du point de vue technologique à partir du 19ème siècle avec les grandes inventions (téléphone, cinéma, télévisions, informatiques, transistors…) et s’est accélérée avec d’une part la déréglementation américaine et l’arrivée le numérique. Selon F.Balle, le numérique est doté de nombreuses vertus citées dans le texte : qualité, efficacité, interactivité et universalité.
Patrick-Yves Badillo et Serge Proulx s’appuient sur ces qualités pour nous expliquer que numérique