Fiche de lecture
En occident, depuis le début de l’ère chrétienne, les soins infirmiers et la religion étaient liés. Les diaconesses prenaient soins des malades, accompagner les mourants et éduquer les orphelins sous le principe de la charité. Durant près de dix-neuf siècles, il n’existait pas encore des infirmières. Ainsi la séparation de la religion et de la spiritualité était impensable.
A partir du XIXème siècle c’est le début de la laïcisation. Les données en soins infirmiers sont modifiées par Florence Nightingale et la Comtesse de Gasparin, pour elles il devait avoir d’autres moyens pour soigner les malades que les ordres religieux. Leurs influences vont s’étendre dans le monde. C’est le début de la formation des infirmières laïques. Mais les « soins spirituels » resteront l’affaire des ecclésiastiques.
Puis il y a eu l’apparition de la notion de besoins spirituels dans les soins infirmiers. La « théorie des soins infirmiers » de Virginia Henderson est une référence. Elle indique que le besoin spirituel comme « pratiquer sa religion ou agir selon sa conception du bien et du mal », regroupant la dimension religieuse et éthique de l’expérience humaine. D’autres théoriciennes en soins infirmiers ont