Introduction :
Nous sommes en présence de quatre documents, de taille et de sources différentes, qui abordent le sujet du handicap sous diverses formes. Notons la définition du mot « handicap » selon le Larousse : c’est une infirmité ou déficience, congénitale ou acquise.
Le premier document est tiré du livre « Neuropsychiatrie de l’enfance et de l’adolescence » de F. Houssier et S. Vibert, cet ouvrage parle du lien qui unie les frères et sœurs d’un enfant polyhandicapé et nous fait entendre leurs discours face à la situation.
Le deuxième est un extrait d’article du « Journal des Psychologues, n°309 » qui nous informe de la création de groupes de paroles afin de venir en aide aux parents et à la fratrie du polyhandicapé.
Le troisième, provenant d’un article des « Cliniques Méditerranéennes » traite d’un homme considéré psychotique et toxicomane dans notre société postmoderne.
Et enfin le quatrième est un extrait du livre « Adolescence » de Frédérique Gardien, qui dévoile le sujet de l’alcoolisme chez les adolescents, nouveau fléau de notre époque.
Deux aspects significatifs du handicap s’exposent ici à nous : une dimension individuelle, mais aussi une dimension sociale.

Développement :

Le handicap, une dimension individuelle : on considère la famille comme une seule entité, comme une cellule, un noyau. La famille est souvent démunie à l’annonce du handicap de l’enfant à naître. Toute une organisation doit prendre place, en plus de l’acceptation. Les liens se resserrent. Les aînés comme les puînés prennent position de force et viennent en aide en se substituant à leurs parents afin de les libérer d’un poids et pendant un instant, de leur culpabilité. Au point d’en oublier ou de mettre entre parenthèse leur propre vie. Malgré tout, leur ressenti fait leur valeur : aider est normal et ils démontrent une protection sans faille envers le frère ou la sœur polyhandicapée qui a besoin d’eux. Il n’en demeure pas moins qu’amour et haine sont les deux