Note de lecture sur l’ouvrage :

Essai anthropologique
« Voyage au bout de la route »
Franck MICHEL, 2004

Fil conducteur :
L’évolution du nomadisme à notre époque

I- A l’origine du nomadisme :

1- La fascination du voyage :

L’univers du voyage continue à fasciner, idée de Bonheur, Liberté, Exotisme.
L’Ailleurs fait rêver, imaginaire du paradis terrestre.
Aspiration à la rencontre de l’Autre.

2- Le mythe de la route

Mythe entretenu coupé de la réalité (trucs, astuces à savoir) du routard, nouvelle culture du voyageur indépendant mais aussi de la route par les guides (Routard, Lonely Planet).

Voyage « total » selon l’auteur : expérience exceptionnelle, parcours initiatique invitant à l’exploration du soi ; Arriver au bout de la route = meillleure connaissance et acceptation de soi après efforts, concessions, agonie, épuisement physique et moral.
= « Au bout de la Nuit » : cauchemars, bonheurs, rêves, malheurs, fantasmes, émotions suscités par le voyage.

II- Le Nomadisme moderne

1- Causes de l’évolution des pratiques et modes de vie

Société du XXIè vue comme consumériste, économiste, ère de la vitesse/rendement, temps libre organisé en fonction de la valeur « travail »

culte de l’argent et du corps, uniformisée, individualiste, désœuvrée, à la recherche de confort et de sécurité, exclusion des personnes jugées hors-normes, déshumanisée, fragilisation du lien social : instrumentalisation du social, déracinement, technologie incontrôlable et dangereuse.

2- Le Nomadisme comme voyage :

Démocratisation : « les communs usagers des routes ont remplacé les curieux praticiens de la Route Légendaire. »

Organisation :
« La route et le Voyage sont devenus plus professionnels. »
Les TO et agences de voyages, guides nous limitent dans l’exercice de notre Liberté : elles créent du rêve, limitent nos rencontres spontanées, tracent des itinéraires balisés, encadrés.
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