Le texte de Jacques Brodeur parle de la consommation médiatique qui induit différents problèmes, entre autres alimentaires et de comportements.
L’auteur parle tout d’abord de la législation concernant les publicités visant les enfants comme au Québec, au Canada, aux Etats-Unis et en Europe en reprenant l’exemple de la Suède et de son projet de loi européenne en 2001. La population sait que la publicité sert à stimuler les ventes et qu’elle peut aussi être nocive mais cette population ne se méfie pas des autres émissions ou jeux vidéo qui servent également « de véhicule publicitaire pour des produits souvent malsains ». Les écrans sont devenus un objet de consommation très populaire chez les jeunes. L’auteur souligne un déséquilibre entre le media séducteur, un pouvoir des écrans et une société impuissante à protéger ses jeunes. La question qui va se poser maintenant est de savoir qui va protéger et règlementer ces médias nuisibles pour les jeunes ? L’augmentation du pouvoir médiatique induit une diminution du lien entre les différents membres de la famille.
Jacques Brodeur parle ensuite des différents troubles que la surconsommation médiatique peut entrainer : les troubles alimentaires dus à une trop grande sédentarité ainsi que des mauvaises habitudes alimentaires et des troubles du comportement provoqués par l’augmentation de la violence dans les medias au sein de la structure familiale qui est fragilisée. L’auteur fait le lien avec la criminalité croissante au Canada. D’autres conséquences à cette surconsommation médiatique peuvent être des comportements addictifs (tabac et alcool) ou des comportements sexuels déviants à risque. En effet, les films pornographiques et sites pour adultes sont devenus le principal moyen d’éducation sexuelle des jeunes. Les comportements violents sont plus fréquents et souvent engendrés par les jeux vidéo entre autre. Cette donnée est quantifiable et se retrouve dans une augmentation des fusillades notamment aux Etats-Unis. Enfin