Fiche - les fleurs du mal, baudelaire
Les fleurs du mal : l’auteur considère la nature comme étant par définition laide.
Condamné et censuré à sa sortie, trop choquant pour la morale bourgeoise.
Il y met en lumière la dualité entre la violence et la volupté, le bien et le mal, la laideur et la beauté, l’enfer et le ciel.
Tentative désespérée d’extraire la beauté de la souffrance, du pêché.
- mal social (être déchu)
- mal moral (goût pour le crime et le sadisme)
- mal physique
- mal métaphysique (âme angoissée car il ne croit pas en Dieu)
1. Spleen & idéal : le poète décrit avec autant de patience que de cruauté la double postulation de son être, soif d'une idéalité perdue et enlisement dans les tourments du quotidien, ennui, guignon, et surtout spleen, c'est à l'unicité de ce mot anglais qu'il a donné mission de traduire la pluralité de ses souffrances morales et physiques. Constat du monde réel tel que le perçoit l’écrivain.
-> 14 Jane Duval (amour sensuel), 8 Marie Daubrun(tendresse), 9 Sabatier(amour spirituel)
2. Tableaux parisiens : la ville impose à la fois au créateur le miroir multiplié de sa laideur et de son mal, se perdre c'est aussi se retrouver. Tente de se noyer dans la foule anonyme de Paris pour y dénicher une forme de beauté. La ville permet de vaincre l’isolement, mais poète encore malheureux, ne trouve pas de fraternité, d’amitié.
3. Le vin : première des grandes tentations de la chair. L’ivresse est éphémère, la tristesse revient, il veut alors guérir le mal par le mal.
4. Fleurs du mal : recueil des vices et péchés de la chair, où les femmes damnées voisinent avec les Béatrice et les Vénus, pour le désespoir d'un être qui n'a jamais trop de courage pour " contempler (son) cœur et (son) corps sans dégoût ". Forme pervertie de l’amour et de la luxure. Volupté pour échapper à la misère, mais retour à la malédiction
5. Révolte : moment de colère et d'excommunication contre le Dieu menteur; moment de la