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Texte 2 : Jacques Le Fataliste ; « Jacques déniaisé »
Introduction : Le XVIIIe siècle, siècle des lumières, voit naître un mouvement intellectuel dont le but est de dépasser l'obscurantisme et de diffuser le savoir. Les philosophes et les intellectuels sont les premiers acteurs de ce changement ; ils encouragent la science par l’échange intellectuel, s’opposant à la superstition, à l’intolérance et aux abus de l’Eglise et des États. Ce siècle est donc le siècle des libertés : on prône la liberté de pensée, la liberté d’expression ; et on voit apparaître dans la littérature de nouveaux genre tels que l’essai philosophique, ou encore le roman libertin, qui met en scène des personnages pratiquant le libertinage, et invoquant la liberté.
Diderot est l’un des philosophe-écrivain emblématiques de ce siècle ; il participe tout d’abord à la rédaction de l’Encyclopédie en collaboration avec D’Alembert, mais il est aussi un auteur productif puisqu’il publie des œuvres romanesques, des œuvres philosophiques, ainsi que des critiques d’art et de profondes réflexions sur l’art du comédien. Pour lui, tous les moyens sont bons pour faire réfléchir le lecteur. Il écrit Jacques Le Fataliste de 1765 à sa mort en 1784. Jacques Le Fataliste est un roman subversif, qui remet en cause les relations maître/valet : il constitue donc une critique sociale et une réflexion philosophique.
Le fil conducteur du roman Jacques Le Fataliste est le récit des amours de Jacques, promis depuis le début, mais sans cesse interrompu. On s’attardera ici sur le commencement, qui n’est pas un véritable commencement puisque Jacques est en effet déniaisé plusieurs fois, en faisant croire à chacune de ses initiatrices qu’elle est sa première. Cet épisode est donc un conte grivois à tonalité comique.
Problématique/Annonce du plan Pbs possibles : -A quoi tient le comique de ce récit ?
I. Les préliminaires et la révélation A. Une scène théâtralisée
- Importance du discours direct
-Jacques