Fiche sur les philosophe des lumère
Au siècle des Lumières, les idées des philosophes se diffusant peu à peu, la société eut recours à différents moyens afin de se cultiver. Leurs pensées furent amenées à être discutées dans différents lieux, qualifiés d’échanges culturels. Les principaux sont plutôt connus.
- Les cafés, peu philosophiques, pouvaient tout de même servir de lieux d’échanges culturels au sein de la société peu connue. Fréquentés par des critiques ou des jeunes poètes, on y discutait des derniers succès littéraires ou autres.
- Les salons, qui étaient entre autres un bon moyen de se faire connaître au sein de la société, étaient ouverts par des hôtesses mondaines (quelques uns sont connues: Mme Geoffrin, Mme. Lespinasse, ...). Ces salons étaient très nombreux: tout le monde pouvait en ouvrir, mais seulement une petite minorité rassemblait les personnages célèbres de l’époque. On y discutait des idées fondamentales des Lumières, transmises par des philosophes comme Voltaire, D’Alembert ou encore Turgot. Dans ces salons, les invités confrontaient donc leurs idées ou testaient sur un public nouveau les nouvelles oeuvres (les écrivains les poètes y lisaient souvent en « avant-première» leurs textes). C’est au sein de ces salons qu’on pouvait remarquer une mixité particulièrement réussie en France, ou des femmes cultivées et intelligentes y étaient de véritables partenaires et pouvaient remettre en question les idées religieuses, politiques, scientifiques, qui sont capables de donner un élan aux débats.
- Les académies, plus prestigieuses, constituaient de savantes sociétés qui se réunissaient pour s’occuper des lettres et des sciences, afin de contribuer à la diffusion du savoir. Le clergé et la noblesse y prédominaient. Ces sociétés provinciales regroupaient les représentants de l’élite intellectuelle des villes françaises: marchands et manufacturiers y étaient peu présents.
- Les bibliothèques, également sièges d’échanges culturels,