Fiche synthèse extrait d'Antigone
L’auteur : Jean Anouilh (1910-1987)
Auteur de pièces qu’il a lui-même classés en picèes « roses », « noires » ; comme Antigone, « brillantes » etc.. Son œuvre, pessimiste, dépeint une société cynique et aborde également le regret de l’enfance innocente.
Situation de passage :
Avant de mourir, Antigone demande à son garde de transmettre une lettre à l’homme qu’elle aime, Hémon, fils de Créon.
I/ La profération de l’aveu
1) L’objet de l’aveu
Antigone dicte 2 lettres au garde.
a) La 1ère lettre : 1 à 24
D’abord, elle souligne l’amour qu’elle éprouve pour Hémon, en s’adressant à lui avec des formules intimes et affectueuses : « mon chéri » (l.10, l.12)
Suivent 2 prop. Coordonnées par « et »
Evocation de sa mort
Peur de ne plus etre aimée d’Hémon
DONC on peut rétablir un lien de conséquence
AVEU l.15 « Et ( encore une fois) Créon avait raison »
Le coordonnant imprécis « et »
Plutôt ici l’opposition ces liaisons peu marquées mettent en évidence le désarroi d’Antigone.
l.16 construction en parataxe (=sans liens logiques) AVEU elle avoue qu’elle ne sait plus pourquoi elle meurt. Son action (rendre les honneurs à son frère) n’a plus de sens pour elle, elle a plus peur.
l.18-19 : dernière conséquence : renoncer au projet de famille « notre petit garçon » : ellipse qui montre ses émotions.
L’aveu est répété l.24 « je ne sais plus » et l.27 « j’ai peur »
b) La seconde lettre (l.24 à la fin)
l.27 « je paye tout cela » - Tout ce qu’elle a dit est repris par le mot « pardon ». -Antigone s’efface, elle ne parle plus de sa souffrance, elle n’envoie à Hémon qu’un message de regret et d’amour. –Elle prend en compte les autres « ... vous auriez été tous bien tranquilles fait