Fiche – lecture analytique : On ne badine pas avec l’amour (1834), III, 3 – de « CAMILLE, cachée à part. Que veut dire cela ? […] » jusqu’à la fin de la scène.
Notes introductives : A. de Musset (1810-1857) = poète et dramaturge romantique. Quelques œuvres : Les
Caprices de Marianne (1833), Lorenzaccio (1834), Il ne faut jurer de rien (1836)… Un unique roman : La
Confession d’un enfant du siècle (1836), en lien avec sa liaison avec G. Sand (1833-35).
La pièce = genre du proverbe  illustration …afficher plus de contenu…

Là-bas, les confessions des nonnes lui ont appris à se méfier des hommes et de l’amour. Elle projette ainsi de se refuser à l’abandon des sentiments, ce dont elle fait part à
Perdican à l’acte II, scène 5. Une dispute éclate, où chacun expose sa conception des relations humaines :
Perdican célèbre les amours charnelles, demande à Camille de lui faire confiance et de prendre le risque de s’exposer aux turpitudes terrestres ; Camille se montre inflexible et prend la décision de se retirer du monde en retournant au couvent. Elle envoie ainsi une lettre à une camarade, que Perdican intercepte. Dans ce papier, elle déplore, non sans orgueil, le mal qu’elle prétend avoir fait à son cousin en le rejetant. Piqué dans sa …afficher plus de contenu…

phrase de Perdican à Rosette : « toi seule tu te souviens de la vie qui n’est plus »  suggère qu’une autre ne s’en souvient pas…
- Plus loin, série de questions (rhétoriques ? peut-être simplement traduisent-elles le trouble de Perdican - énoncées sur un ton empreint de lyrisme, elle n’appellent pas de réponse de la part de Rosette : elles s’enchaînent sur un rythme fiévreux et ne donnent pas le temps à