Fiches histoire moderne
La Morale :
Le christianisme se donne la prétention de détenir toute morale. Ce que Voltaire critique : « On ne peut trop répéter que les dogmes sont différents, et que la morale est la même chez tous les hommes qui font usage de leur raison. »
La fin de l’homme ne se trouve plus dans la transcendance mais sur Terre parmi ses semblables. L’idéal moral consiste maintenant dans l’aménagement de la vie terrestre et non dans la préparation de l’au-delà.
Le bonheur individuel et collectif se substitue au salut.
L’ancin philosophe se caractérisait par son retrait du monde et par la distance prise par rapport aux faiblesses de l’homme. L’encyclopédiste lui, a confiance dans l’homme et sa perfectibilité.
L’homme, selon les philosophes, ne doit être jugé que sur ses actions, peu importent les motivations.
Tout homme est doué d’un sens moral qui l’empêcherait de ne pas se rendre compte du mal qu’il fait quand il le fait.
Rousseau : « Toute la moralité de nos actions est dans le jugement que nous en portons nous-mêmes. »
L’homme possède déjà en lui une dimension religieuse qui l’inscrit dans la logique de l’intérêt général.
Art de gouverner = faire comprendre aux désirs des particuliers que leur intérêt se trouve dans celui de l’ensemble.
Fondement de la morale des Lumières = l’ordre.
Rousseau dans la microsociété de Clarens réunit Julie la mystique, Saint-Preux le déiste et Wolmar l’athée. Ils peuvent cohabiter et œuvrer au bien commun grâce à leur désir d’ordre.
Mais, s’il aime l’ordre et tente de s’y accorder, l’homme ne peut que constater que la réalité sociale est faîte de désordre.
Pour Sade les intérêts individuels ne peuvent en aucun cas converger puisque le désir de chacun est despotique et que le plaisir est d’autant plus vif qu’il provoque le souffrance de l’autre.
Kant ne reconnaît comme moral un acte qui ne serait voué qu’au bien comme nécessité raisonnable, sans aucun intérêt individuel. La Religion :