Film : stupeur et tremblements
• Lien avec le cours : → LE POUVOIR SELON CROZIER ET LES ATTITUDES SELON GOFFMAN
Dans un premier temps, Amélie se plie aux règles que lui ordonne son supérieur, Monsieur Saito, qui lui-même se plie aux règles de ses supérieurs. On remarque donc un rapport à l’autorité très stricte, sévère. La hiérarchie de la société est clairement établie. Dans ce cas de figure, on peut dire que l’organisation de la société repose uniquement sur un ordre de pouvoir.
Dans un second temps, Amélie se plie aux règles de ce même Monsieur Saito, exécute toutes les tâches qu’il lui demande de faire. Mais à un certain moment, on sent qu’il ne la « flaire » pas, dans le sens où on a l’impression qu’il fait tout pour la pousser à bout (exemple des photocopies). Ensuite, Amélie décide de prendre d’elle-même certaines initiatives, comme changer les calendriers sur les bureaux des employés. Elle finit par être reprise par son supérieur hiérarchique, qui n’hésite pas à la remettre en place. Dans ce 2e cas de figure, on peut dire qu’à partir du moment où on se plie aux règles, tout se passe bien (même si on sent un petit malaise à un certain moment). Mais à partir du moment où on ne respecte plus les règles (ce n’est pas encore de la transgression), tout ne va « plus bien », cela dérange un petit peu