Fin de vie
La fin de vie est « un état de santé où l'individu présente une affection grave et incurable en phase avancée ou terminale »1.
C’est un sujet très large étant donné que la mort est une expérience propre à chaque individu. Elle se définie par une « perte définitive par une entité vivante (organe, individu, tissu ou cellule) des propriétés caractéristiques de la vie, entraînant sa destruction »2. Or on ne peut prévoir ni le moment ni la manière dont elle se produira. Toutefois, le processus suit généralement un cheminement quelque peu prévisible.
Au travers de ce sujet, nous pouvons nous poser de nombreuses questions autant du point de vue éthique, que moral, que spirituel. Par exemple, qu’est ce qu’un bon accompagnement en fin de vie, jusqu’à quand devons-nous accompagner, qu’est-ce-que cela peut représenter pour moi, comment prendre en charge la douleur et la souffrance chez une personne en situation de fin de vie ?
La fin de vie reste souvent un sujet tabou puisque lorsque nous pensons à notre avenir, nous ne pensons pas à prévoir notre mort mais à ce que nous allons faire vivants. Ne pas penser à la fin de vie ou ne pas en parler peut être une manière de se protéger soi-même ou la personne à qui l’on a à faire.
L’idée de mort peut nous confronter à diverses émotions telles que la tristesse, la colère, la déception… L'émotion « est une expérience psychophysiologique complexe de l'état d'esprit d'un individu lorsqu'il réagit aux influences biochimiques et environnementales. Il est important de savoir les reconnaître et de les situer.
En tant que soignant, face à ces émotions, nous devons savoir faire abstraction de celles-ci devant le patient si cela est nécessaire et prendre alors du recule. Cependant, n'oublions pas que le soignant reste un être humain à part entière avec ses qualités, ses défauts, mais aussi ses souffrances physiques et morales. Quelques fois, il vaut mieux faire part de ses émotions (pleures, geste,