Fiscalité générale
I. Introduction : La notion d’impôt et l’importance des différents impôts. 1) La naissance de la fiscalité moderne sur les cendres des impôts d’ancien régime. La fiscalité d’AR se divisait en 3 groupes :
-les impôts royaux : impôt direct qu’était la taille qui est devenue annuelle avec la guerre de 100 ans, c’est un impôt direct fondé sur une assiette qui est les revenus ; impôt indirect qu’était la gabelle qui est devenue permanente en 1341 sous Philippe VI et son régime a été fixé en dernier lieu par une ordonnance de 1621.
-les impôts seigneuriaux : le cens qui est une redevance fixe due au seigneur à raison de la disposition des terres et des fermes ; le seigneur avait aussi le droit de percevoir les droits de mutation.
-les impôts du clergé : la dîme ecclésiale qui était un prélèvement en nature. Ces impôts étaient impopulaires car ils étaient inégalement répartis (ils étaient surtout payés par le Tiers Etat) et donnaient lieu à des abus (ex avec la dîme ecclésiale qui était perçue par des laïcs qui rachetaient des églises). Ces impôts ne couvraient pas les besoins de financement du royaume. Après la révolution, un des premiers actes étaient l’abolissement des impôts d’AR avec le principe de consentement à l’impôt par les citoyens. Cette décision a été prise dès la réunion de l’Assemblée constituante mais l’effet était différé jusqu’à l’établissement des nouveaux impôts.
2) La fiscalité moderne.
a) Les impôts révolutionnaires (1789-1815). Avec la volonté du législateur de prendre le contre-pied des principes de la fiscalité antérieure en évitant l’arbitraire et le subjectif. On a favorisé les impôts indiciaires qui sont évalués sur la base d’éléments forfaitaires élaborés par l’administration (ex avec le calcul des portes et fenêtres).
3 nouveaux impôts ont été créés en 1790/91 :
-la contribution foncière (loi 23 novembre 1790) ancêtre de la taxe foncière qui frappe les propriétés