Flaubert - madame bovary chapitre viii première partie
Chapitre VIII – Ière partie.
« Quelques hommes […] et se mit à respirer son bouquet. »
Montrez que, dans ce texte, Emma apparaît comme partagée entre deux mondes.
En effet, dans ce texte, Emma apparait partagée entre deux mondes.
D’une part, un monde de richesse et de noblesse composé de bonshommes tous bien habillés et proprement coiffés. Je cite :
« dont les cheveux étaient ramenés en boucle vers les tempes, lustrés par des pommades plus fines. ».
Ils ont également un teint blanc digne de la haute aristocratie et de la richesse.
Je cite :
« Il avaient le teint de la richesse, ce teint blanc que rehaussent la pâleur des porcelaines, les moires du satin, le vernis des beaux meubles et qu’entretient dans sa santé un régime discret de nourritures exquises. »
Emma trouve ces gens vaniteux, et cachent bien leurs goûts pour le maniement des chevaux de races et la société des femmes perdues.
D’autre part, quand Madame Bovary se retourna pour voir d’où le bruit de vitres cassées était survenu, elle vit contre les carreaux des faces de paysans qui regardaient.
C’est alors qu’elle regretta le temps où elle était à la ferme en compagnie de son père, des animaux et des petites habitudes qu’elle avait durant toute cette vie maintenant derrière elle. Je cite :
« Elle revit la ferme, la mare bourbeuse, son père en blouse sous les pommiers et elle se revit elle-même, comme autrefois, écrémant avec son doigt les terrines de lait dans la laiterie. »
Sa vie passée, si nette jusqu’alors, s’évanouissait toute entière. Elle dit douter presque de l’avoir vécue.
Peut-être éprouvait-elle des remords du fait de s’être mariée, d’avoir quitté cette vie qu’elle chérissait tant et son père, qu’elle voyait moins.
Elle regrettait d’être partie de ce monde campagnard dans lequel elle avait grandi, et de se retrouver dans un tout autre univers que celui-ci, bourge et sans valeurs à ses