Fleur du mal
* circonstances temporelles:
Les yeux fermés (v1), le soir = moment poétique, un soir chaud.
A l’ouverture du poème, adverbe de temps, c’est uniquement pour que l’imagination du poète se développe.
* circonstances qui déclenchent le rêve :
Le soir chaud, le parfum.
De plus, tous les sons, les couleurs se répondent : théorie des correspondances.
Un élément, ici, le sein, représente la femme : métonymie.
Le parfum et la femme ; sensuelle, rapport maternel : une vision de rêve ou onirique.
2. L’image de la femme :
v2 et v9, notion d’intimité " ton sein ", " ton odeur ". La femme est rassurante, tendre, douce, protectionniste et prétexte de rêve. Dès qu’il mentionne la femme, le verbe " je vois " suis : elle permet la rêve.
Ce rêve parvient au spiritisme, la femme atteint l’âme du poète.
Deuxième axe de lecture :
1. L’île paradisiaque :
Les 4 éléments naturels se retrouvent.
Le feu, la terre, l’eau et l’air (avec les parfums).
Soleil permanent et excessif : imaginaire. L’île est un modèle avec " heureux ", " paresseux ", " singulier " et unique : " fruits savoureux ", " vigoureux ", des femmes franches : île imaginaire. Connotation de paradis.
V7 et V8 : construction en parallèle.
" donner " : nombreux COD
Des gens locaux et vertueux.
L’île imaginaire est donc un paradis.
2. L’exotisme :
Tous les instruments du voyage sont présents :
Le ports, les navires, les voiles : image de l’évasion puis du retour.
Personnification des bateaux " fatigués ".
C’est sans cesse un lieu d’attache pour le départ mais aussi un lieu de retour.
Synesthésie : correspondances. Toutes les sensations se répondent :
La vue, l’odorat ainsi que le goût avec les fruits savoureux et le toucher avec la chaleur.
Conclusion :
L’idéals semble être atteint par Baudelaire avec le rêve qui atteint son âme. On assiste à un glissement du sensuel au spirituel. Chez Baudelaire, unicité entre le monde matériel et spirituel et la femme