Fleurs et couronnes - prévert
Éléments pour l'introduction
Après la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de personnes se sont demandé comment la destruction et la brutalité de la guerre étaient arrivées. Des pays entiers étaient détruits, des familles étaient désunies, et des millions de juifs étaient morts. Dans le poème Fleurs et couronnes, il s’agit de la réponse de Prévert à cette question. Il déclare que le problème principal dans notre monde est que l’homme n’a pas l’esprit critique. La description des fleurs et des hommes dans la boue sert à exprimer cette idée.
I L'APPARENTE FACILITE DE LA DÉMARCHE
-utilisation du présent : actualité
-Prévert s’adresse à un destinataire, le lecteur
-JP l’interpelle : « toi, tu l’as appelé soleil »
-premier vers : « Homme »
-puis, à partir du v.38 : attaque plus frontale critique -3e personne -pronom « personne » -répétition « hommes »
-JP passe innocemment en revue les fleurs et commente
-pensée : maigre petite fleur -immortelles : idées défectueuses de la société ?
-lilas : le son lui plaît
-il associe la marguerite à la femme
-soleil jaune : source de lumière espoir -anaphore des derniers vers : rythme
-humiliation pour les hommes
--> Prévert appuie « là où ça fait mal » : il n’est pas si naïf que ça
II UN JEU AVEC LES MOTS
-polysémie du mot « pensée »
-pensée : maigre petite fleur // Pensée : capacité de penser
-glissement de sens grâce à l’énumération du nom des fleurs
-noms inappropriés pour décrire des fleurs : personnification -adjectifs de caractère
-jeu de mots : « enlisés dans leurs Champs-Élysée » --> insistance sur l’enlisement
-répétitions : exagérations
-« ils pensent…ils pensent…ils n’arrêtent pas de penser » : connotation négative de la pensée -« beaucoup de fois hélas ! » : amuse tout en montrant un certain désarroi
III ENTERREMENT DE LA PENSÉE
-homme incapable de jouir de la vie simple,