Flexibilité emploi
Ces contrats, assortis d’une période d’essai de deux ans, incarnent pour les uns le summum d’une précarité honnie. Aux yeux des libéraux, ils devraient au contraire stimuler l’emploi en offrant aux entreprises une formule d’embauche peu contraignante.
I. La flexibilité génère de l’emploi
1. améliorer le fonctionnement du marché du travail
Du point de vue des libéraux, le marché assure l’adéquation de l’offre et de la demande de travail, à condition que cellesci puissent fluctuer de façon souple : si les salaires, les horaires de travail ou le nombre d’emploi sont rigides, c’est une source de chômage.
Par exemple, si les salaires sont réglementés (existence d’un SMIC, conventions collectives), certains emplois ne seront pas créés parce qu’ils coûteraient plus à l’entreprise qu’ils ne lui rapporteraient. (exemple : des emplois de liftier, de portier) 2. La flexibilité, source de productivité et donc de croissance et d’emploi :
Grâce à la flexibilité, les entreprises améliorent leur productivité : ainsi, en modulant les horaires de travail (flexibilité quantitative interne), les entreprises peuvent éliminer les heures de travail improductives.
Sans flexibilité : quand il n’y a pas assez de travail, les salariés sont payés à ne rien faire. Inversement, en cas de pic d’activité, il faut leur régler des heures supplémentaires.
Avec la flexibilité : quand il n’y a pas de travail, l’entreprise programme une semaine« basse ». Les salariés font moins d’heures. Ces heures seront reportées sur une semaine
« haute » où la charge de travail est élevée. Dans certains cas cette gestion souple s’effectue au travers d’un « compte épargne temps ».
Ainsi, il n’y a plus d’heures improductives et