florence
Le thème qui attire notre attention dans ce roman de Frédéric Beigbeder, Windows of the world, est le modernisme. En effet dans ce texte, l’auteur axe sa narration sur les événements et sur la culture de l’Europe et de l’Amérique moderne. Cette modernisation se fait ressentir dans ce texte sur plusieurs plans. D’abord sur le plan littéraire, Beigbeder monte son œuvre sur une narration « déconstruite », mélangée, entremêlée qui met en évidence la résultante de son cauchemar qu’il peint sous forme d’une œuvre autobiographique et qu’il essaie de le vérifier dans la vie réelle. Il a besoin contrairement aux anciens, aux traditionnels qui dans leurs textes pouvaient rester à « Berlin » et décrire les événements à propos d’un fait de manière fictive, de se déplacer pour prendre le pouls de la situation. La littérature ici met en évidence une narration qui résulte d’une multitude d’énonciateurs qui se confondent mutuellement par la prise de parole et par l’évolution de manière zigzagante de la narration. Aussi, la littérature dans ce texte présentée, est une littérature qui mélange la satire, l’auto satire, l’autofiction et quelque part la réalité. Sur le plan social, cet auteur dans son roman, présente la liberté caractérisée par le célibat ou mieux le Play boy international qui ne sera attaché à personne. Sur le plan infrastructurel, il décrit, narre son histoire uniquement dans les Grattes ciel, dans les grands bureaux avec les parachutes de bureau, les grands restaurants où mangent les hommes d’affaire. Il décrit ça et là les appareils modernes comme les ascenseurs, les hélicoptères et les avions. Beigbeder met un accent dans cette œuvre dramatique sur l’éducation infantile. Les enfants ici contrairement à l’époque traditionnelle où il fallait aller à l’école jour pour jour, ont une liberté grandissante qui les permet de « sécher » jusqu’à une