Force
Intro : le droit substitue au règne de la force celui de la justice . les conflits entre les particuliers cessent d’être à l’avantage du plus puissant et sont désormais arbitrés par les jugent qui appliquent de manière impartiale la loi. Mais si le droit veut être plus qu’un idéal , il est contraint de recourir à la force puisque les hommes ne sont pas spontanément bons( si tel était le cas , il n’y aurait pas besoin d’administrer leurs rapports) . ce qui se pare du nom de justice n’est- il pas alors que force légalisée A quelles conditions l’idéal du droit peut-il triompher sans se dénaturer ? Peut il être autre chose qu’un rapport de force ?
Le droit s’oppose à la force : Le droit est l’ensemble des lois qui définissent le licite et l’obligatoire dans une société donnée . Sans lui, chacun porterait atteinte aux biens et à la personne d’autrui. On entrerait dans un cycle sans fin de violences et de représailles. Une société sans droit ressemblerait fort à l’état de guerre décrit par Hobbes. Loin d’exprimer des rapports de forces , le droit en est la négation .
A l’affrontement direct , le droit substitue la médiation d’un tiers( justice, police ) . Par opposition à l’arbitraire de l’auto-défense , la loi fixe les droits de chacun et les sanctions proportionnées à la gravité de la faute. Les lois s’opposent aux rapports de force en ce qu’elles sont universelles et tendent par leur contenu au bien commun.
On objectera que sans force le droit est condamné à l’impuissance . Reste qu’il ne s’agit pas là d’un rapport de force. le voleur n’est pas aux prises d’une volonté particulière mais avec la volonté générale. La police agit « au nom de la loi » . Elle représente la force publique , c’est à dire celle qui naît de l’union de tous les citoyens. Reste que pour le libertaire ( celui qui pense la liberté comme indépendance , qui refuse toute autorité) la loi n’est qu’une entrave. Ce n’est plus autrui qui nie ma