Le corpus qui nous est proposé est composé de trois extraits de romans qui nous présentent des scènes de meurtre ou de tentative de meurtre. un corpus diachronique composé de trois textes d’époque différente, Thérèse Raquin d’Emile Zola, La Condition humaine d’André Malraux et L’Etranger d’Albert Camus. Il s’agira de montrer ici comment les 3 scènes de meurtres sont racontées et traitées de la même manière nous sommes exposés à des scènes de meurtre ou de tentative de meurtre dans laquelle il y a un assassin, une victime ainsi qu’un témoin.
1-le meurtre
Dans les trois textes, il y a un assassin, une victime et un témoin. Laurent est décrit comme violent et fort, il commet un meurtre avec préméditation. Tchen quant à lui doit accomplir une mission révolutionnaire mais hésite de mener son geste a exécution car d’après lui, tuer une personne son défense qui ne peut répliquer montre une preuve de lâcheté, ici nous avons affaire à un arrêt sur image, l’action devient une scène de cinéma. L’assassin dans le troisième texte ne semble pas avoir pris part au meurtre et parait loin de la scène. La victime provoquant le plus de pitié est Camille car il a un nom, des sentiments, et voit sa mort venir face à sa femme qui est complice du meurtre. Dans le deuxième texte absence de sentiments on ne voit que son pied. Dans l’étranger, l’acte de donner la mort a changé, il est moins important et plus indirect puisque l’arabe représente désormais une menace
Zola la particularité du texte est qu’il y a un témoin verbes d’actions et le passé simple domine dans le texte (angoisse et les pensées, ressentis, sentiments du personnage)
Camus c’est le seul texte où l’on voit la mort d’un personnage les phrases se raccourcissent et il n’y a pas d’utilisation de conjonction de coordination (parataxe) allitération en s
On a donc grâce à ces trois extraits trois scènes de violence et de mort traitées de manière différente.

2- l’aspect de la nature
Dans le texte A la nature intervient afin