fracture sociale
Après 30 ans de Mondialisation ; tout a était remis en cause.
Il fut une époque ou effectivement la majorité de la population française, était intégrée à l’économie française. Une époque ou quasiment tout le monde faisait partie du projet économique. C’était la période des « Trente glorieuses » ; période de forte croissance économique entre 1945 et 1975. La globalité des français (ouvriers, employés et cadres…) ont connu une ascension sociale. Une mobilité sociale dont tout le monde a bénéficié.
Cependant cette époque est révolue, depuis une trentaine d’année nous sommes passés dans une autre forme de développement économique ; la mondialisation. Phénomène spécification de l’économie dans des secteurs très qualifiés, qui se concentrent de plus en plus en ville. En Trente année seulement, la mondialisation a fait des grandes métropoles, les lieux quasiment exclusifs du dynamisme national. Peu à peu une fracture s’est crée entre ces métropoles et le reste du territoire. On cherche donc à comprendre cette fracture. Mais pour cela, les différentes cartes de l’emploie, la pauvreté, ou encore de la densité de population, ne suffisent plus à dire la réalité de la France dans laquelle nous vivons. C’est pour cela que Christophe Guiluy et Christophe Noyer ont combiné plusieurs outils statistiques, tel que, les revenus, le taux de chômage et d’emplois précaires, ou encore le nombre d’ouvriers et d’employés dans la population pour dessiner le nouveau visage de la France. Le résultat aboutit à une nouvelle carte ; la France des fragilités sociales.
Le constat est édifiant, il y a une fracture nette entre la France des grandes agglomérations, qui va bien et le reste du territoire, fragile socialement.