Fragil meadow
Je me suis souvent balader sur les quais de la Seine
Seule, avec ma musique, observant le monde et ses personnes.
Je ne croyais plus en rien, je n'étais que tristesse et peine
Le souffle court, haletant, partant pour une nouvelle donne.
J'espèrais m'evaporer dans le ciel, comme l'eau et sa liberté
Je n'attendais qu'une libération de mon être ephémère
Ne profitant plus des joies qui me furent gratifiées.
Ne remerciant ni Dieu de ce cadeau, ni mes pères..
Je ne suis plus qu'une fragile prairie
L'herbe de mon rire c'est lui aussi enfuit
Et comme un soleil aveugle dans le ciel
Le printemps ne se lèvera plus pour celle
Qui a perdu l'espoir et l'amour.
Ma course continue cependant, j'explore le monde
La nuit est maintenant tomber et les cristales apparaissent
Je suis donc illuminée par leur beauté et non leur paresse
Qui font du ciel au lieu de la terre, une vision profonde.
Les goutellettes me percutent et apprainnent les courbures de mon corps
S'ecrasant ensuite sur le sol pour laisser des traces de morts
Et je continue d'espérer de devenir bientôt de l'eau
Pour aller plus loin encore et vous faire tous défaut.
Je ne suis plus qu'une fragile prairie
L'herbe de mon rire c'est lui aussi enfuit
Et comme un soleil aveugle dans le ciel
Le printemps ne se lèvera plus pour celle
Qui a perdu l'espoir et l'amour.
J'arrive au terme de mon chemin tumultueux.
Je ne regarde même plus les autres qui sont désireux
De prendre mes biens et mes rêves inconcevables,
De prendres mes rêves et mes souvenirs indechiffrables.
Mais l'eau reste près de moi, sur ma peau et mes vêtements
Me rappelant qu'elle ne m'a jamais abandonnée
Car c'est cet beauté de l'élément qui a toujours su me guider
Et c'est pour celà que je veux la suivre, et monter au firmament.
Mais je ne suis plus qu'une fragile prairie
L'herbe de mon rire c'est lui aussi enfuit
Et comme un soleil aveugle dans le ciel
Le printemps ne se lèvera plus pour celle
Qui a